Le ministère du travail a, lui aussi, rédigé une fiche guide, sur les précautions qu’un diagnostiqueur doit prendre dans le cadre de sa repise d’activité.
Ce document ne donne pas de directives, sur les modes opératoires par exemple, il rappelle simplement des principes pour lutter contre la propagation du virus.
Il tourne autour de trois grands axes : préparer, réaliser, vérifier.
Le ministère évoque donc le fait de bien préparer, en tant que diagnostiqueur, les interventions. Cela passe par :
- Identifier et hiérarchiser les activités (identifier celles prioritaires et celles reportables)
- Evaluer tous les risques qui pourraient se présenter avant, pendant et après l’intervention
- Préparer et organiser les déplacements : préparer les attestations, les outils individuels, les mesures de protection en cas de co-voiturage…
- Organiser le travail : limiter les longs trajets, les contacts, les allers-retours
- Préparer les interventions elle-même : protocole d’intervention, prendre connaissance des informations nécessaires avant l’intervention, connaître l’organisation des laboratoires pour envoi des prélèvements…
Ce guide du ministère du travail explique également les démarches à suivre pendant l’intervention :
- Gérer les départs et arrivées des opérateurs
- Port de lunettes de protection englobantes
- Nettoyage régulier des cabines
- Distanciation physique
- Aucun contact
- Rapporter à sa hiérarchie tout dysfonctionnement constaté
La dernière phase évoquée par le ministère du travail est celle de la vérification :
- Être sûr du respect des plans de nettoyage
- Les consommables (gels, lingettes) doivent être approvisionnés en permanence
- Être vigilant sur un nettoyage régulier des sanitaires, sur la présence de savon, au sein du dépôt.
La fiche proposée par le ministère du travail présente donc trois phases essentielles à suivre pour toute intervention. Une prolongation du protocole général de reprise pour les diagnostiqueurs.
