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Le député Bastien Marchive a interpellé le gouvernement sur la mise en place d’un diagnostic humidité lors d’une vente immobilière. L’absence de détection de ce problème peut en effet avoir des conséquences importantes.
L’humidité dans un bien immobilier est un problème fréquemment rencontré qui peut avoir un impact considérable. Selon une enquête de l’Insee de 2013, il y a des signes d’humidité sur certains murs dans environ un logement sur cinq. De même, près de 8,5% des biens immobiliers présentent des infiltrations d’eau. L’humidité peut également engendrer des problèmes de santé chez les occupants. Une expertise menée par l’Anses en 2016 a ainsi mis en évidence que l’asthme pouvait être aggravé par l’humidité. Un logement trop humide est également susceptible d’être déclaré indécent.
Or, informer l’acheteur potentiel sur les problèmes d’humidité rencontré dans un logement ne fait pas partie d
es obligations du vendeur. De plus, découvrir que son logement est humide une fois la transaction achevée peut mettre en difficulté l’acheteur. Il est en effet alors parfois nécessaire de mettre en œuvre une rénovation imprévue. Dans le pire des cas, trop d’humidité peut empêcher l’acquéreur d’habiter dans le bien. Son seul recours est alors de se retourner contre le vendeur pour vice caché, ce qui peut être long et onéreux.
Le député Bastien Marchive a donc interpellé le gouvernement pour lui demander quels dispositifs il compte mettre en place pour une bonne information des acheteurs sur les problèmes d’humidité présents dans le logement qui les intéresse.
